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2.3.10

Eluveitie, Everything Remains, interview exclusive

Le collectif suisse réunit autour de la personnalité de Chrigel Glanzmann (vocaux, guitare, mandoline et tout un tas d’instruments folkloriques) accouche d’un album, « Everything Remains (As It Never Was) », qui marque son retour sur la scène New Wave Of Folk Metal après la sortie d’un album acoustique l’année dernière. Entretien avec la tête pensante de la formation qui nous en dit un peu plus sur la façon dont a été conçu sa nouvelle œuvre.

De quelle façon votre album acoustique, « Evocation I : The Arcane Dominion », a-t-il été accueilli ?
Chrigel Glanzmann : Très bien si l’on en juge par les ventes que nous a communiqué notre label. Mais, bien entendu, avec ce genre d’exercice, tu as toujours différents types de réactions. Au moment de concevoir ce disque et de l’enregistrer, nous savions que c’était un peu risqué de se lancer dans un album complètement acoustique. Mais, nous avons voulu suivre notre propre instinct car ça faisait déjà un moment que nous avions en tête la réalisation d’un tel projet. C’était comme une sorte de challenge pour nous. Evidemment, les fans les plus endurcis ont trouvé que ce disque était nul mais, globalement, les réactions ont été très bonnes. C’est toujours difficile de contenter tout le monde.

Est-ce que vous avez conçu votre nouvel album, « Everything Remains », sur la route ?
Oui, en partie. En fait, j’ai commencé à écrire certains titres, comme « Everything Remains (As It Never Was) », entre deux tournées, entre mars et juillet 2009.

Avez-vous beaucoup travaillé la pré-production sur votre nouvel album ? Comment sont déroulées les sessions d’enregistrement ?
Le processus d’enregistrement de ce disque a été le même que pour le précédent. En revanche, c’était une expérience nouvelle que d’enregistrer dans notre pays d’origine la Suisse. Les guitares, les voix, etc… ont été captées dans le studio de Tommy Vetterli (Coroner, Kreator). En fait, c’est une idée de notre manager qui s’occupait de Coroner il y a 20 ans de cela. Au départ, on n’était pas trop fan du fait d’enregistrer dans notre pays car les studios Suisse ne sont pas réputés pour l’enregistrement de disques de metal. Au final, nous avons vraiment beaucoup aimé cette session de deux mois avec Tommy. C’est certainement l’un des meilleurs ingénieurs du son pour le metal en Suisse. Il a vraiment fait un travail incroyable.

Est-ce qu’il vous a orienté, donné de bons conseils ?
C’est quelqu’un qui aime le challenge. Il est très strict et exigeant. Il est capable d’entendre le moindre petit détail, la moindre petite erreur qu’il ne faut pas faire. Avec les musiciens, il attend d’eux qu’ils soient à 100% de leur potentiel. C’est la meilleure façon de procédé car cela te pousse à te surpasser. C’est donc super d’avoir pu bosser avec lui.

Est-ce que tu as été fan de la musique de Coroner ?
Non, pas vraiment. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute.

Quel genre de musique écoutes-tu ?
En fait, pour être honnête, je n’en écoute pas vraiment car je passe beaucoup de temps à concevoir la mienne. En ce moment, j’écoute surtout la radio et tout ce qui passe comme Lady GaGa, par exemple (rires).

Peux-tu nous en dire plus sur les paroles des treize chansons de cet album ?
Au niveau des thèmes abordés, je dirais que tout est basé principalement sur des histoires de destin individuel, de tribus anciennes et de guerres du temps de l’ancienne Gaule. Ce sont des histoires basées sur des faits réels, il y a toujours une vraie base historique. Mais, lorsque j’écris des paroles, je me concentre essentiellement sur l’aspect humain et émotionnel plutôt que sur une reconstitution historique minutieuse. Généralement, quand tu t’intéresses à ce genre de période, tu n’as que des faits factuels et ce qui m’intéresse, c’est de creuser pour faire ressortir les sentiments éprouvés par ces personnes dont je parle. Il y a toujours de fortes personnalités qui sont impliquées dans ce genre d’histoires et c’est sur elles que je concentre mon écriture et ma description. De plus, quel que ce soit notre niveau de connaissance, cette période de l’histoire gardera toujours une part de mystère, d’inexpliqué… C’est en tout cas, le sentiment que l’on a voulu retranscrire à travers cet album.

Propos recueillis par Laurent Gilot
Photo : DR

Eluveitie, « Everything Remains (As It Never Was) » (Nuclear Blast/Pias)
Sortie le 19 février 2010


Eluveitie, Thousandfold, video

13.3.09

Blackguard, Profugus Mortis (Nuclear Blast-Pias)

Après un premier album en 2007, "So It Begins", sous le nom de Profugus Mortis, nos joyeux drilles d’Amérique du nord ont dû changer de patronyme pour des raisons juridiques. La pochette de ce premier disque (sous le nom de Blackguard cette fois-ci) dévoile une bande de pagayeurs qui se frayent un chemin dans les airs au-dessus d’un paysage rouge sang suivies de près par un diable ailé. Curieux et délirant. On mettra ça sur le compte des breuvages que les six membres s‘enfilent avec assiduité (cf. la photo du dos de la pochette). Aujourd’hui, les musiciens montréalais (dont une batteuse !) proposent une mixture pas foncièrement différente de la précédente, entre les cavalcades mélodiques du speed-heavy traditionnel, les vocaux d’écorchés vif du death/black et les sonorités folkloriques, à mi-chemin entre Rhapsody Of Fire, C.O.B. et Wintersun. Après une intro annonciatrice des grandes joutes métalliques à venir, "Scarlet To Snow"  déboule avec ses guitares acérées, ses notes de synthé hystériques et son chant lacéré. Les éléments folk présents dans Profugus Mortis, le groupe, sont ici plus discrets et les guitares de s’en donner à cœur joie. Il faut dire que le violoniste, Emile, a été remplacé au profit d’un deuxième guitariste, Kim, qui donne plus d’épaisseur et de corps à la musique de Blackguard, le clavier, Jonathan, reprenant à son compte les parties folk pour un traitement plus synthétique. Du côté des compositions en elles-mêmes, le groupe ne s’éloigne pas de sa ligne de conduite d’origine (du pagan metal ou du folk metal, selon les formules consacrées) alors que la paire de guitaristes tricote à la perfection ses riffs et autres interventions en solo. Nos six canadiens n’ont donc rien à envier à leurs homologues européens cités plus haut. Cheers !

Laurent Gilot

Blackguard, Profugus Mortis (Nuclear Blast/Pias)
Sortie le 20 mars 2009

www.myspace.com/blackguard

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