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19.2.14

Lost Society, Terror Hungry, premier extrait

En mars 2013, les quatre jeunots de Lost Society livraient un album thrash incisif et fun, "Fast, Loud, Death". En avril 2014, les finlandais sont de retour avec une nouvelle livraison : "Terror Hungry". Ils ont toujours aussi faim (voir la photo officielle où le groupe croule sous les emballages de pizza) et ils se sont donnés les moyens d'arriver à leur fin ! Produit par Nino Laurenne (Amorphis, Ensiferum, Lordi) dans les studios Sonic Pum (Fintroll, Sonata Artica...), "Terror Hungry" fonce, à nouveau, furieusement vers l'Olympe du thrash. Voilà le tracklisting de ce second opus :
01. Spurgatory
02. Game Over
03. Attaxic
04. Lethal Pleasure
05. Terror Hungry
06. Snowroad Blowout
07. Tyrant Takeover
08. Overdosed Brain
09. Thrashed Reality
10. F.F.E.
11. Brewtal Awakening
12. Mosh It Up
13. Wasted After Midnight
Bonus:
14. You Can’t Stop Rock ‘N’ Roll
Enfin, on sait que le groupe attache une attention particulière à ses pochettes. On se souvient de la réalisation du légendaire graphiste Ed Repka (Megadeth, Nuclear Assault, Death, Vio-Lence, Possessed...) pour "Fast, Loud, Death". Cette fois-ci, Lost Society a travaillé avec Jan Meininghaus (Kreator, Bolt Thrower...). Au sujet de sa contribution, ce dernier déclare : "L'approche musicale de Lost Society est très ancrée dans le style de la Bay Area des années 80. Je me suis dit que ça serait marrant de peindre quelque chose qui aurait pu figurer sur une des pochettes de ces années-là. J'ai écouté le disque de Lost Society puis les vieux Exodus, Testament, Forbidden, et j'ai pris une bonne claque en arrivant au résultat qui figure sur la pochette de "Terror Hungry" !". Rendez-vous début avril pour juger sur pièces.

Laurent Gilot
Photo : DR

Lost Society, Terror Hungry (Nuclear Blast - Pias)
Sortie le 4 avril 2014

Lost Society, Lethal Pleasure, officiel audio video

11.2.14

The Oath, Self-titled, doom in Berlin

The Oath est la réunion entre la guitariste suédoise Linnea Olsson et la chanteuse allemande Johanna Sadonis. Le duo féminin s'apprête à sortir son premier effort sur le label Rise Above Records en mars 2014. Au moment où les deux femmes ont décidé d'unir leurs forces, Linnea avait besoin de nouveaux horizons : "J'étais fatigué par la scène metal de Stockholm (ndlr : elle est passée par 5 formations du genre), je voulais expérimenter de nouvelles choses et sortir d'un certain confort musical. J'ai donc décidé d'aller à Berlin, une ville où je n'avais pas d'amis. Je voulais expérimenter les choses par moi-même avec tout ce que cela pouvait avoir de magique, que ce soit l'énergie créatrice de la ville, son sens de la liberté et sa fameuse vie nocturne notoirement sombre et débauchée. Je jouais de la guitare à la maison et des idées de riffs ont commencé à s'accumuler. Au cours de l'été, je me suis dit que ça serait le bon moment pour démarrer un nouveau groupe. L'un de mes meilleurs amis m'a mis en contact avec Johanna. Cette dernière cherchait un guitariste pour un groupe qu'elle voulait appeler The Oath. La connexion s'est faite immédiatement." Entre heavy rock, punk primaire et doom, la musique de The Oath prend forme à travers 9 chansons qui viennent alimenter la première sortie du duo. A leur écoute, les noms de Black Sabbath, Trouble, Angel Witch, The Stooges, Poison Idea ou Mercyful Fate et Danzig viennent à l'esprit. The Oath, c'est du rock lourd et primaire chanté par des voix d'anges. Enregistré en 10 jours par Konie Ehrencrona aux studios Cobra (Stockholm), "Self-titled" a été élaboré en compagnie de Simon Bouteloup (le bassiste de Kadavar) et Andrew Prestidge (batteur d'Angel Witch/Winters). "Il n'y a pas de plan préétabli. Nous voulions que cet album soit primitif, minimaliste du fait que le son est relativement brut et que nous avons très peu fait de retouche sur les enregistrements originaux. La plupart des choses que tu peux entendre sur ce disque sont des prises live." Refusant une certaine forme de modernité, "Self-titled" fouille les entrailles du rock occulte des seventies pour en extraire sa quintessence, sa substantifique moelle. "Ce disque est vraiment à notre image", poursuit Linnea. "Tout ce qui touche à ce groupe vient de Johanna et de moi. Musicalement, mes riffs représentent la saleté et sa voix, les diamants. On pourrait dire que je suis un loup-garou et que Johanna est un vampire. Libre à vous, ensuite, de l'interpréter comme vous voulez !" 

Elvira Santa

The Oath, Self-titled (Rise Above Records)
Sortie le 17 mars 2014

The Oath, Night Child, video audio


The Oath, live in Berlin, november 2013



4.10.13

Death Angel, The Dream Calls For Blood sort du bois

Les thrashers de San Francisco sortent leur septième album le 11 octobre 2013. "The Dream Calls For Blood", qui fait suite à "Relentless Retribution" (2010), a été enregistré aux studios Audiohammer de Sanford (Floride) avec le producteur Jason Suecof (Trivium, August Burns Red, The Black Dahlia Murder, All That Remains, DevilDriver, Whitechapel). L'artwork, réalisé par Brent Elliot White, met à nouveau en scène le loup du précédent album dans un environnement plus glacial. "J'adore cet animal", précise Rob Cavestany (guitare). "Il commence à être appelé sous le pseudonyme de "Wolfie". C'est une parfaite métaphore pour illustrer tous les sacrifices que l'on a fait afin de pouvoir continuer à jouer notre musique." Au cours de ces dernières années, Death Angel est définitivement entré au panthéon des maîtres du thrash en donnant des concerts avec le fameux Big four. Mark Osegueda explique : "Nous avons joué dans des festivals européens avec Slayer. En Amérique du nord, nous avons organisé une tournée avec Anthrax et Testament puis, participé à la série de shows au Fillmore (San Francisco) pour les 30 ans de Metallica. Nous avons également été programmé dans des festivals avec Megadeth, donc, on peut dire que nous approché tous les membres du Big four. Nous avons prouvé que nous sommes un des groupes sur lequel il faut compter dans ce type de musique, tout ça grâce à cette rage que l'on a encore en nous (rires). Sur scène, nous donnons tous ce que nous avons, que ce soit avec la jeune génération thrash ou l'ancienne. Nous avons confiance dans nos prestations live et nous pensons que ce prochain disque va consolider cette impression en montrant que nous pouvons être aussi bon en studio." Et Rob Cavestany de poursuive : "En fait, nous avons passé beaucoup de temps sur la route au cours de ces dernières années. Et, au bout d'un moment, il a été temps de fêter l'anniversaire des 25 ans de notre premier album, "The Ultra-Violence" (40 000 copies vendues en 4 mois au cours de l'année 1987 !). Finalement, nous avons prolongé cette tournée en jouant l'album dans sa totalité. Je pense que cela a eu une influence sur l'écriture de notre nouvel opus." Musicalement parlant, à l'image de sa pochette, "The Dream Calls For Blood" est un disque plus "noir que le précédent et, en même temps, plus brutal et heavy. Par rapport à "Relentless Retribution", les titres sont plus courts et, comme il n'y a eu aucune coupure entre le moment où nous étions en tournée et le moment où nous nous sommes retrouvés en studio, nous avons gardé cette urgence du live lors de l'enregistrement." Même équipe en studio, même line-up, même label que pour "Relentless Retribution", le groupe joue la carte de la continuité. "Nous sommes vraiment soudés", poursuit Osegueda. "Chacun tient parfaitement sa place dans Death Angel et Rob est celui qui structure l'ensemble." "Cette fois-ci, les arrangements sont un des éléments sur lesquels j'ai vraiment voulu me concentrer", reprend Rob. "Quoi qu'il en soit, c'est quelque chose d'assez naturel. Les morceaux sont cohérents de bout en bout même si le processus de composition se fait progressivement, une partie après l'autre. Les traces de "couture" sont invisibles. Il faut que le titre t'entraîne dans une virée qui te tient en haleine du début jusqu'à la fin en ménageant parfaitement les moments de tension. Je dirais également qu'il y a pas mal de passages mélodiques, aussi bien vocalement qu'instrumentalement. Nous sommes très fiers de ce disque car il constitue une bonne combinaison entre musicalité et agressivité. C'est un parfait mariage entre ces deux aspects de notre style (rires) !" Et Rob de poursuivre, dans un accès de lucidité totale, : "Nous n'allons pas rajeunir. Nous avons donc besoin de faire en sorte que chaque morceau, chaque disque soient importants. Je voulais que "The Dream Calls For Blood" reflète une certaine forme d'intensité que nous n'aurions jamais approchée auparavant, qu'il soit un instantané de ce que Death Angel est à l'heure actuelle. Je mets ma vie, mes tripes dans cette musique et j'espère que cela se ressent sur cet album."

Texte : Laurent Gilot
Source : Metal Assault Radio
Photo : DR

 Death Angel, "The Dream Calls For Blood" (Nuclear Blast)
Sortie le 11 octobre 2013

 En concert à la Maroquinerie (Paris), le dimanche 8 décembre 2013

www.deathangel.us

Death Angel, The Dream Calls For Blood, Lyrics video

27.8.13

Stryper, No More Hell To Pay en avant-première

La semaine dernière, le groupe américain a mis en ligne 3 extraits de son nouvel album sur Youtube : "Revelation", "Saved By Love" et "Marching Into Battle". C'est en novembre prochain que Frontiers Records sort le nouvel effort du quatuor qui s'intitule "No More Hell To Pay". Ce septième disque est l'occasion de célébrer les 30 années de carrière du groupe de metal chrétien qui réalisa en 1984 son premier album : "The Yellow & The Black Attack". Voilà le tracklisting de ce disque prometteur qui montre Stryper sous son meilleur jour depuis les années 80 :
01. Revelation
02. No More Hell To Pay
03. Saved By Love
04. Jesus Is Just Alright
05. The One
06. Legacy
07. Marching Into Battle
08. Te Amo
09. Sticks & Stones
10. Water Into Wine
11. Sympathy
12. Renewed
A ce sujet, le groupe déclare à ses fans : "Nous portons l'étendard de Stryper depuis 30 années et nous sommes fiers de déclarer que c'est un honneur de faire de la musique avec vous et pour vous. Le meilleur reste à venir et il sera dans les bacs au mois de novembre !". Depuis le très réussie remake de ses anciens titres sorti en mars dernier ("Second Coming"), tous les espoirs sont permis pour retrouver les frères Sweet et leurs acolytes au top de leur forme, discographiquement parlant. Au sujet de l'orientation musicale de "No More Hell To Pay", le leader, Michael Sweet, précise : "Chaque morceau de ce disque possède un riff accrocheur. La plupart des accords sont en mineur ce qui donne un côté un peu dark et dur au disque. Ceux qui aiment notre facette pop, comme sur "Calling On You" ou "Holding On", ne retrouveront pas ce genre d'ambiance, même si les mélodies vocales sont toujours très présentes. Si je devais résumer, il y a donc plus de chanson dans la veine de "To Hell With The Devil" que "Calling On You" sur ce nouvel album." Vous voilà donc avertis.

Elivra Santa

Stryper, "No More Hell To Pay", video samples




8.3.13

Anvil, Hope In Hell, prêt à consumer

Les têtes d'enclume canadiennes reviennent faire parler la poudre malgré leur âge canonique (since 1978). En effet, le 28 mai prochain, Anvil sort son cinquantième... Non, on déconne, son quinzième album studio sobrement intitulé "Hope In Hell" (The End Records). Ce disque qui fait suite au bon "Juggernaut Of Justice" (2011), présentera le nouveau bassiste de la formation, Sal Italiano, qui officiait dans un groupe de covers d'Iron Maiden ("C'est comme si nous avions embauché Steve Harris !"). Le chanteur-guitariste Steve "Lips" Kudlow précise : "Nous sommes très fiers et nous adorons déjà ce nouveau disque, autant que nos premières réalisations des années 80, parce que "Hope In Hell" sonne comme du Anvil live : naturel, honnête, sans fard, sans production tape-à-l'oeil, tout droit venu du coeur". Au sujet du précédent effort des canadiens qui les a conduit à travers une tournée de 18 mois tout autour de la planète, Steve explique : "Nous ne nous attendions pas à ce que "Juggernaut Of Justice" nous permette de rester aussi longtemps sur la route. Le temps est passé très vite et nous nous sommes rapidement retrouvés en studio en train de préparer notre prochain album. "Juggernaut Of Justice" a été si bien accueilli que nous avions plein d'idées pour ce nouvel enregistrement." Selon Kudlow, le titre qui donne son nom à l'album s'inscrit dans la continuité des classiques "Forged In Fire", "Metal On Metal" ou "Plenty Of Power". Et "Lips" d'évoquer, également, le second titre, "Eat Your Words", qui serait un croisement entre "Jackhammer" et "666", "comme dans les premières années de notre carrière". Outre ces nouveaux titres qui entretiennent la flamme des origines, on retrouve "Badass Rock'n'Roll" qui contient un bon vieux groove rock, à la grande surprise de son auteur. Kudlow admet : "Ce morceau montre le respect que l'on a pour des formations comme AC/DC ou Motörhead. Je suis sûr que tous les fans d'Anvil vous adorer ce titre car c'est l'un des meilleurs que nous ayons composé dans ce style." Que du "traditionnel" au programme donc. "Ce que nous produisons est totalement intemporel", proclame le leader d'Anvil. "Nous n'avons jamais essayé de changer notre son ou d'expérimenter pour coller à l'air du temps. Nous vivons dans un univers qui nous est propre et nous cherchons à conserver cette spécificité, cette identité. Beaucoup de journalistes ont critiqué notre conservatisme mais, nous n'avons jamais voulu trahir nos idéaux, nous avons toujours voulu rester fidèles à nos racines." Tout comme "Juggernaut Of Justice", "Hope In Hell" a été produit par Bob Marlette (Black Sabbath, Airbourne, Alice Cooper) dans les studios NRG situés dans les quartiers nord d'Hollywood (Californie). Voilà le tracklisting complet :
1 - Hope In Hell
2 - Eat Your Words
3 - Through With You
4 - The Fight Is Never Won
5 - Pay The Toll
6 - Flying
7 - Call Of Duty
8 - Badass Rock´n`Roll
9 - Time Shows No Mercy
10 - Mankind Machine
11 - Shut The Fuck Up
Bonus tracks :
Hard Wired

Préparez-vous à cette nouvelle bacchanale de lave en fusion !

Markus Schenker

Anvil, "Hope In Hell" (The End Records-SPV)
Sortie le 28 mai 2013

Anvil, Hope In Hell, teaser video

18.2.13

Megadeth, Super Collider dans la ligne de mire

« Super Collider » sera le titre du prochain album de Megadeth qui devrait voir le jour sur le label créé par Dave Mustaine : Tradecraft Records, sous deal Universal. « C’était pour nous un vraie excitation d’apprendre que l’on pouvait signer sur Universal », explique le leader de la formation. « A chaque fois qu’il y a un super groupe ou une bonne vidéo, tu te rends compte que cela vient de cette maison de disques. Se retrouver signé sur le label est l’un des évènements les plus prestigieux  qui soit arrivé à Megadeth.» Comme ses prédécesseurs, «Endgame» (2009) et «TH1RT3EN» (2011), « Super Collider » est enregistré aux studios Vic’s Garage, à San Marcos (Californie), et ce sera le première album du groupe à ne pas sortir sur le label Roadrunner Records depuis 2007 ("United Abominations"). Au sujet de ce départ, le guitariste-chanteur confesse : « Nous avons réussi à récupérer nos droits en quittant la maison de disques, ce que peu de groupes arrivent à faire. Nous sommes restés en bons termes car nous sommes partis après que notre contrat soit arrivé à échéance. » Lorsque l’on évoque la direction musicale de cette nouvelle galette, Mustaine précise : « David Ellefson (basse) est vraiment le baromètre du groupe. Il y a quelques jours, il a déclaré que notre nouveau matériel était proche de notre premier album de 1985, « Killing Is My Business… And Business Is Good ! » Certains titres sont très noirs, heavy et rapides. » On attend donc avec impatience le résultat de ce nouvel enregistrement qui promet un retour au Megadeth old-school, et un beau feu d'artifice le 9 juin, lors de l'édition 2013 du festival Sonisphere (Amneville).

Dead Zone
Photo : DR

Megadeth, Super Collider (Tradecraft-Universal)

Sortie prévue en juin 2013

www.megadeth.com

Megadeth, Whose Life (Is It Anyways?), Lyrics Video

22.1.13

Hatchet, Dawn Of The End déboule

C'est le 5 mars prochain que nous aurons des nouvelles fraîches de nos thrashers californiens. En effet, depuis le premier album, "Awaiting Evil" (Metal Blade Records), en 2008, Hatchet n'avait plus fait reparler la poudre. On eu le privilège d'écouter le nouvel opus, "Dawn Of The End", et voilà les points forts de ce disque en avant-première (française). La production est enfin à la hauteur et met en valeur le travail des guitaristes à la précision chirurgicale. Le thrash sauvage de "Silenced By Death" est une pure tuerie "made in Bay Area". Avec les deux premiers titres d'ouverture, on peut juste regretter des refrains pas forcément marquants, ce qui, à contrario des 80's, est devenu monnaie courante aujourd'hui. Mais, "Fall From Grace", tout comme "Vanishing Point" (par exemple), viennent parfaitement contredire ce constat. En tout cas, on assiste à un travail parfait de la doublette de six-cordistes : Julz Ramos (guitare, vocaux, celui qui tient la boutique) et Clark Webb (ex-Devastator, ex-Blessed Curse, recruté l'année dernière). "Revelations Of Good And Evil" met d'ailleurs leur travail à l'honneur à travers une parfaite ballade acoustique et instrumentale. Voilà le tracklisting complet de "Dawn Of The End" :
01. After The Dark
02. Silenced By Death
03. Screams of The Night
04. Fall From Grace
05. Revelations Of Good And Evil
06. Signals Of Infection
07. Dawn Of The End
08. Sinister Thoughts
09. Welcome To The Plague
10. Vanishing Point
Réalisée par All Things Rotten (Children of Bodom, Eluvetie, Amon Amarth), l'artwork de ce disque est décrit par Julz de la façon suivante : "En fait, ce dessin est sensé illustrer le titre de ce disque. Cette pochette représente la fin du monde, l'apocalypse totale. J'ai toujours été fan de ce genre de représentation. C'est "very metal" ! (rires)." What else ?

Laurent Gilot

Hatchet, Dawn Of The End (The End Records)
Sortie le 05 mars 2013

Pour pré-commander :
www.theomegaorder.com/Hatchet

Hatchet, Fall From Grace, video audio

3.1.13

Ghost, Infestissumam, seconde saison attendue

Quoi de mieux que des nouvelles de Ghost pour commencer l’année 2013 en beauté ! Les mystérieux suédois ont donné un concert exceptionnel, le samedi 15 décembre, dans leur ville natale de Linköping. Pour la première fois, ils ont joué sur scène un nouveau titre, du nom de "Secular Haze" (voir la vidéo plus bas), et une reprise d’Abba, "I’m A Marionette". Ghost est en train de mettre une touche finale à son nouvel album studio, "Infestissumam", attendu pour le printemps 2013 sur le label Loma Vista Recordings, fondé par Tom Whalley en partenariat avec une division d’Universal Music Group (Republic Records). C'est Nick Raskulinecz (Death Angel, Deftones, Foo Figthers, Rush) qui va produire ce second effort dont voilà le tracklisting :
01. Infestissumam
02. Per Aspera Ad Inferi
03. Secular Haze
04. Jigolo Har Megiddo
05. Ghuleh / Zombie Queen
06. Year Zero
07. Idolatrine
08. Body And Blood
09. Depth Of Satans Eyes
10. Monstrance Clock
Il faut rappeler que leur premier disque, "Opus Eponymous", sorti en 2010 sur le label Rise Above Records, a reçu un excellent accueil au sein de la planète métallique, de James Hetfield (Metallica) à Phil Anselmo (Down, Pantera). A  propos de ce succès inattendu, l’une des "goules sans nom" de la formation précise : "Nous essayons de ne pas nous limiter à un genre en particulier et je crois que c’est ce qui a plu. Quand bien même nous sommes plutôt un groupe de hard rock, nous essayons de mixer tout un tas d’influences qui empruntent aussi bien aux structures du death metal qu’aux refrains de la new wave. Je crois que ce genre de sonorités interpellent les plus vieux. Nous avons beaucoup de fans jeunes mais je pense que tous ceux qui ont plus de 35 ans doivent être frappés par une certaine forme de nostalgie à l’écoute de notre musique." Au sujet de l’anonymat des membres du groupe, la "goule" précise : "Je crois qu’il y a une différence entre le fait d’être anonyme et sans masque. Slipknot continue à porter des masques alors que Kiss ne l’a pas fait au cours des années 80. Je crois que c’est une question de temps. Ce que nous essayons de faire, en conservant notre anonymat, est relativement dur à tenir. La plupart de nos fans ne cherchent pas à savoir qui nous sommes, ce qui va dans notre sens, mais, je penses qu’il y a une différence entre les gens qui savent qui est caché derrière le masque et le fait d’être démasqué. En tout cas, pour le moment, je ne nous vois pas monter sur scène puis enlever nos masques en disant : "coucou, c’est nous !"… Nous ne voulons pas gâcher tout le concept que l’on a mis en place. C’est pour cela que nous ne souhaitons pas dévoiler notre identité. Nous cherchons surtout à mettre en avant notre musique, c’est le plus important. La seule personne du groupe qui doit se mettre en avant est notre chanteur Papa Emeritus. C’est lui qui incarne le mieux Ghost avec son vieux corps tout pourri. C’est le personnage central de nos shows et tous les autres ne sont que des marionnettes." On comprendra donc un peu mieux le pourquoi du comment de la reprise d’Abba évoquée plus haut… A voir sur scène lors des premières prestations du groupe en France au cours des éditions 2013 des festivals Sonisphere et Hellfest.

Dead Zone

Ghost, Secular Haze, live in Linköping



17.11.12

Helloween, Straight Out Of Hell, les news

C'est le 18 janvier 2013 que sort le quinzième album des allemands : "Straight Out Of Hell". Réalisé par le graphiste Martin Häusler, concepteur des pochettes de "7 Sinners" et "Gambling With The Devil", la cover de ce nouvel opus est décrite par le groupe comme "une bombe". Certes, il est question de guerre mais, dans le genre, on a vu nettement mieux chez Helloween (cf. "Walls Of Jericho", "Keeper of the Seven Keys I & II"...). Côté musique, le disque est décrit comme un condensé de speed et de moments forts, avec une bonne dose d'optimisme et un réel plaisir de jouer. Au programme également, des arrangements complexes et des mélodies accrocheuses, en gros, tout ce que l'on peut attendre de la part d'Helloween. Le guitariste fondateur, Michael Weikath, précise : ""Straight Out Of Hell" est dans la continuation de nos deux précédents albums, "7 Sinners" et "Gambling With The Devil". Les nouvelles chansons sont dans la même veine que celles de "7 Sinners" avec une tonalité moins sombre et des ambiances plus positives. Je pense que ces titres vont botter le cul de tout le monde, même celui du plus paresseux des auditeurs !". Récemment, le groupe a tourné la vidéo de son premier single, "Nabatea", une chanson de 6 minutes. Le tracklisting de "Straight Out Of Hell" est le suivant :
01. Nabataea
02. World Of War
03. Live Now!
04. Far From The Stars
05. Burning Sun
06. Waiting For The Thunder
07. Hold Me In Your Arms
08. Wanna Be God
09. Straight Out Of Hell
10. Asshole
11. Years
12. Make Fire Catch The Fly
13. Church Breaks Down
Sur l'édition limitée, les bonus trcks seront les suivants :
14. Another Shot Of Life
15. Burning Sun (Hammond version, en hommage à Jon Lord)
En mars 2013, Helloween va reprendre la route avec ses acolytes de Gamma Ray. A suivre lors de leur passage en France, à l'Olympia (Paris), le 8 avril 2013.

Elvira Santa

Helloween, Straight Out Of Hell (SPV Records)
Sortie le 18 janvier 2013

Helloween, Nabatea, video


17.10.12

Devin Townsend Project, Epicould dans les nuages

Si vous avez toujours rêvé d'entendre l'accueil que l'on pourrait vous faire lorsque vous arriverez au paradis des headbangers, eh bien jetez une oreille sur le nouvel opus de Devin Townsend, guitariste-chanteur totalement dégarni mais à la tête pleine d'idées. Avec ce quinzième disque, « Epicloud », son approche du metal est encore plus symphonique et désireuse de trouver des voies résolument modernes tout en lorgnant de côté de l'esprit libre des 70's (Queen en tête). Écoutez le final jouissif de "Libération" pour vous faire une idée. "Epicloud" ressemblerait presque à une version contemporaine de "Hair" avec des guitares plus heavy. Parfois, on flotte en pleine new wave pop hard FM à la sauce canadienne ("Save Our Now"). Le guitariste de Vancouver ne s'interdit rien et vous pouvez facilement le suivre dans son délire si l'esprit vous en dit. Puis les séances de "détente" laissent parfois place à des guitares regonflées à bloc ("Kingdom"). Sous toutes les facettes possibles et imaginables, « Epilcoud » célèbre l’optimisme dans l’humanité. Il faut dire que notre homme n’aime pas trop se répéter et sortir deux fois le même disque. « J’ai rarement fait la même chose trois fois de suite », explique Devin. « Comme j’ai grandi en tant que musicien, j’ai appris qu’il est possible de s’amuser à mixer différents genres autour d’une direction musicale commune. « Epicloud » est une étape importante et très spécifique dans le cycle de mes réalisations. Le disque célèbre la musique du passé tout regardant vers l’avenir. » Il est vrai qu’ « Epicould » est constitué d’un mélange d’ambiances et de styles. Il célèbre l’instant présent, la libération créative hors de tous carcans musicaux. « En tant que musicien, c’est très gratifiant de faire partie d’un cercle fermé qui place la technicité et la complexité sur un piédestal », poursuit Townsend. « Mais, avant que je ne sois intéressé par l’aspect technique de la musique, j’étais fasciné par les mélodies et le côté simple des chansons. Par exemple, j’adore Def Leppard, Eurythmics, Enya et les bande sons de films. Par le passé, j’ai senti que mes goûts musicaux n’étaient pas forcément en adéquation avec le milieu du heavy metal, j’ai donc hésité à emprunter certaines voix. « Epicould » met en avant ce vers quoi je vais tendre dans les années à venir. C’est un moment dans ma carrière où j’ai décidé de laisser de côté mes hésitations pour foncer. » En tout cas, il est clair qu’avec « Epicould », certains conservateurs pisse-froid émettront des doutes quant à l’aspect purement métallique de cette œuvre. Mais, Devin n’en a cure tant que son esprit créatif est libéré ! 

Elvira Santa
Photo : DR
Devin Townsend Project, Epicloud (HevyDevy Reords-Inside Out)
Sortie le 24 septembre 2012


En tournée française avec Fear Factory et Sylosis :
Le 29 octobre à La Laiterie (Strasbourg)
Le 16 novembre à la Rock School Barbey (Bordeaux)
Le 24 novembre au Rockstore (Montpellier)
Le 10 décembre au Bataclan (Paris)

Devin Townsend Project, Epicould, video teaser

11.10.12

Metal occulte

L'enfer et tous les chemins qui y mènent (zombification, sorcellerie, adoration du diable et autres pratiques occultes) n'ont jamais cessé d'influencer les groupes de heavy metal. À la fin des années 60, Coven a ouvert les portes de leurs chansons au malin et aux puissances occultes (l'album "Witchcraft" en 1969). Puis, dans les années 70/80, Black Sabbath, Pentagram, Demon, Witchfinder General, Venom, Angel Witch, Slayer, Bathory, Mercyful Fate-King Diamond, Possessed, j'en passe et des meilleurs, ont intégré l'ami Lucifer et le monde des ténèbres, de la mort ou de l'inexplicable, dans leurs joyeux textes et autres chansons macabres. Dans les années 90, la thématique de l'enfer et de l'occulte est un peu tombée en désuétude. Mais les groupes de doom et de black metal ont continuer à porter le flambeau. À la fin 2000, avec les succès critiques des albums de Devil's Blood ("The Thousandfold Epicentre" en 2011) et Ghost ("Opus Eponymous" en 2010), le retour aux racines du heavy metal des 70's (stoner & co), on voit apparaître dans les bacs nombre de congénères revigorés par le souffle du grand Satan et des univers plus ou moins associés. Avec l'album "Time To Repent" sur Soulseller Records (2011), les norvégiens de Devil place sur la carte du doom/stoner une belle pépite qui mérite le détour. En 10 titres la messe est dite avec brio. Pour les bûcherons italiens d'Ufomammuth, ce sont plutôt les aliens qui les préoccupent à travers les 5 pièces instrumentales de "ORO : Opus Alter" (Neurot Recordings), sortie en septembre 2012. À suivre et à confirmer sur scène (le groupe sera en concert au Glazart, Paris, le 23 octobre). Pour les anglais de The Devil, côté look, c'est plutôt le carnaval de Venise avec grandes toges et masques mystérieux à l'appui. Côté musique, le groupe travaille ses ambiances avec des guitares bien heavy, des notes de synthé délétères et diverses voix samplées extrait de films ou de reportages ("The Devil", Candlelight - Silent City, sortie le 19 novembre 2012). Ces instrumentaux parlent, pêle-mêle, d'aliens, des attentats du 11 septembre, du mal en général pour un rendu qui tient plus de la musique de film que de véritables chansons. En 2010, Stonehelm accouche d'un album éponyme sur Totem Cat Records dont la pochette montre une femme nue vénérant un monument entouré d'une forêt de feuilles de cannabis. Ce doom enfumé dévoile ses histoires apocalyptiques de zombie ("Zombie Apocalypse 420") ou de malédiction venue de l'espace ("Deep Space Doom"). Rien de bien marquant mais digne d'intérêt, malgré une production brute de décoffrage. "South Of Salem" : rien qu'avec ce titre d'album (sortie sur le label Profound Lore-Mountastic en 2011), les américains de Witch Mountain nous mette l'eau à la bouche. Leur doom-stoner venu de Portland, en activité depuis presque 10 ans, sonne comme du Devil's Blood en plus heavy, moins mélodique, tout en parlant du malin ("The Wig Of The Lord"...). La chanteuse Uta Plotkin est capable de nous hypnotiser tout au long. On ne citera pas Orchid, Vinum SabbatumWitchsorrow et Electric Wizard dont on a déjà parlé dans ces colonnes. En tout cas, on espère que ce panorama infernal vous aura donné envie de découvrir tous ces groupes.

Dead Zone


Devil, Time To Repent Stonehelm, Stonehelm The Devil, The Devil Ufomammuth, ORO : Opus Alter Witchmountain, South Of Salem

Discographie sélective :
Ufomammuth, ORO : Opus Alter (Neurot Recordings) - Dans les bacs
The Devil (Candlelight - Silent City) - Sortie prévue le 19 novembre 2012
Stonehelm (Totem Cat Records) - Dans les bacs
Devil's Blood, The Thousandfold Epicentre (Van Records-Soulfood) - Dans les bacs
Ghost, Opus Eponymous (Candlelight Records) - Dans les bacs
Devil, Time To Repent (Soulseller Records) - Dans les bacs
Venom, Welcome To Hell (Neat Records)- Dans les bacs depuis 1981
Demon, "Night Of The Demon" - Dans les bacs depuis 1981
Witchfinder General, Friends Of Hell (Heavy Metal Records) - Dans les bacs depuis 1983
Orchid, Heretic (Nuclear Blast) - Dans les bacs
Electric Wizard, Black Masses (Candlelight Records) - Dans les bacs
Slayer, Hell Awaits (Metal Blade) - Dans les bacs depuis 1985
Witch Mountain, South Of Salem (Profound Lore-Mountasti) - Dans les bacs

8.10.12

Enslaved, RIITIIR, voyage en terre inconnue

Les black metalleux d'Enslaved sont à l'origine d'une des oeuvres les plus marquantes de cette rentrée 2012. Psychédélique et progressif, "RIITIIR" place le groupe dans une galaxie éloignée que peu de ses concurrents semblent capables d'atteindre un jour. Le guitariste, Ivar Bjørnson, principal compositeur et membre fondateur d'Enslaved, précise : "Deux ans se sont écoulées suite à la réalisation de notre précédent album, "Axioma Ethica Odini" (2010). Depuis, nous avons tourné en Europe et en Amérique du nord plusieurs fois. L'année dernière, nous avons célébré nos 20 années d'existence et certains ont pu penser qu'il était temps pour nous de faire un break. Eh bien, non ! Comme un vaisseau spatial qui gagne de la vitesse en sortant des orbites d'une planète, nous avons l'impression que les choses s'accélèrent, que nous avons une idée précise de ce qui se profile et que nous gagnons en force à travers tous ces voyages musicaux, ces tournées." En écho à ces propos, on est obligé de constater que "RIITIIR" fait preuve d'une maîtrise bluffante. Le groupe reste fidèle à ses racines mais, tel un viking, il n'oublie pas d'aller explorer d'autres terres plus ou moins laissées en friches depuis ses dernières réalisations. "Décrire le son de notre nouvel album est facile et, en même temps, difficile," poursuit Ivar. "C'est facile dans le sens où cela sonne comme du Enslaved, quelque soit la signification de cette affirmation. C'est dur, parce qu'il y a tant de couches dans notre musique, de points de détail différents. J'ai le sentiment qu'il y a une complexité plus importante que sur nos précédents disques et, en même temps, je trouve "RIITIIR" plus accessible et varié. Mais, je pense que ce point de vue est totalement subjectif, donc je laisse les gens se faire leur propre opinion." Comme dit un proverbe viking : "Il ne sert à rien de ne pas essayer." En bon nordiques qu'ils sont, les gaillards d'Enslaved semblent donc suivre les recommandations des ancêtres en élargissant au maximum leur spectre musical. Et ça leur réussit très bien.

Texte : Dead Zone
Source :  Jorge Fretes (GoetiaMedia.com)
Photo : DR 


Enslaved, RIITIIR (Nuclear Blast-Pias)
Sortie le 28 septembre 2012


Enslaved, Veilburner, lyric video

21.9.12

Down, Down IV Part 1 The Purple EP, chemin de croix

Premier d’une série de 4 EPs qui devraient voir le jour dans les douze prochains mois, “Down IV Part 1 – The Purple EP” célèbre la facette sludge-doom de Down qui revendique les influences de Saint Vitus, Trouble ou Black Sabbath. En fait, Down est devenu une entité à quatre têtes où chacune d’entre elles ressent le besoin de composer dans son coin. Nous n’allons donc pas voir de sitôt un album complet du groupe dans les bacs. Récemment, le site GreatFallsTribune.com a interrogé Phil Anselmo (ex-Pantera et chanteur actuel de Down) sur la suite qui devait être donnée à l’album « Down III : Over The Under » paru en 2007 : « Lorsqu’il s’agit de parler de la date de sortie de notre prochain disque, nous sommes une bande de sacrés menteurs qui ne tiennent pas leurs promesses. Tout le monde dans la formation est très très occupé sur différents projets. Quand tu as la tête dans le guidon, le temps passe très vite et tu te rends rapidement compte que tu n’as pas respecté tes engagements, que cela t’a pris 3 ans pour sortir un disque. » Quoi qu’il en soit, Down vient de se fendre de 6 nouveaux titres qui valent le détour. Phil précise : « C’est le chaos dans le groupe mais un nouvel EP est là et j’ai hâte de voir comment il va être accueilli par le public. » Au sein de ses nombreux projets (sortie d’un album solo, autobiographie, gestion de son label Housecore Records), Anselmo raconte : « Down est quelque chose que je continue à faire car j’éprouve du plaisir à le faire. Le plus important dans cette histoire, ce sont les fans du groupe. » Et le chanteur de poursuivre : « Aujourd’hui, je me considère comme un artiste libre. Je donne à Down une attention particulière mais cela ne va pas m’empêcher de faire d’autres choses. » Par rapport à ce choix de réaliser plusieurs Eps au lieu d’un album complet, l’ami Phil évoque le fait « d’être moins stressé car nous n’avons pas la pression de devoir réaliser 10, 11 ou 12 morceaux en une fois pour pouvoir proposer un disque complet. » Selon Phil, cette configuration a permis à Down de retrouver l’état d’esprit qui animait la formation de Louisiane au moment où elle enregistrait ses premières démos aux débuts des 90’s. « Je me souviens qu’à l’époque, nous avions réalisé 3 morceaux sans parole sur le pouce, titres qui se sont retrouvés sur notre premier album (« NOLA » en 1995). « Bury Me In Smoke », « Losing All » et « Temptations Wings » sont aujourd’hui les morceaux préférés de notre public. C’était donc notre approche pour cet EP. En mettant Pepper (guitare), Kirk (guitare), Pat (basse), Jimmy (batterie) et moi-même dans une même pièce, tu sais que ce que nous allons faire va sonner comme du Down ! »

Dead Zone

Down, Down IV Part 1 – The Purple EP (Roadrunner Records) 
Sortie le 18 septembre 2012

Down, Levitation video audio


13.9.12

Dokken, Broken Bones aux rayons X

Avec 10 millions d’albums vendus (principalement dans les années 80), Dokken fait aujourd’hui office de "dinosaure" de la scène glam metal de Los Angeles. Il n’empêche que Don Dokken a encore une petite étincelle au fond des yeux qui lui donne envie d'en découdre même si, à son âge avancé (59 ans), ces os doivent un peu craquer. D’ailleurs d’os, il en est justement question dans son nouvel opus, « Broken Bones », le onzième au sein d'une discographie commencée en 1981 avec « Breaking The Chains ». Produit par le chanteur lui-même, et mixé par Bob St. John (Extreme, Duran Duran, Collective Soul) et Wyn Davis (Black Sabbath, Yngwie Malmsteen, Whitesnake), « Broken Bones » affiche de grandes ambitions avec une envie de revenir à des mélodies accrocheuses et des riffs percutants, le tout soutenu par une production digne de ce nom. Face à cette volonté affichée, le côté un peu trop retenu de « Lightning Strikes Again » (2008) semble donc derrière nous. C’est dans les studios de Tommy Lee (Mötley Crüe), The Atrium à Calabasas (Californie), que Dokken s’est enfermé avec ses musiciens, Mick Brown (batterie) – le seul membre originel du groupe -, John Levin (guitare) et Sean McNabb (basse), pour pondre les onze titres de ce nouvel opus. A propos de « Broken Bones », Don explique : « Ce titre est une métaphore car nous avons tous, d’une manière ou d’une autre, des os brisés. Que ce soit à cause d’un accident, d’une relation qui a échoué ou d’une peine de cœur. Tout le monde est blessé et il faut faire avec cette sensation tout au long de notre vie. Comme j’aime à le dire, ce qui ne te tue pas te rend plus fort. » Au sujet de ce nouveau matériel, le chanteur précise : « Nous savons que nos fans adorent le son du Dokken « classique », c’est donc la direction que nous avons prise avec ce nouvel album. Ce dernier est le fruit du travail d’une bande de potes qui adorent la musique avant tout. » Côté paroles, selon Don, « Broken Bones » explorent de nouvelles voies : « Je traite de sujets qui me tiennent à cœur. Je ne crois pas au fait d’écrire en cherchant à répéter ce que l’on a déjà fait. Je comprends ce que nos fans recherchent mais, en tant qu’artiste, il n’y aurait aucun intérêt à peindre sans cesse la même toile. » Le premier single extrait, « Empire », combine les ingrédients qui ont fait le succès de Dokken au cours de ces dernières années. Ce titre propose un démarrage plus accrocheur que sur "Lightning Strikes Again" même si "Broken Bones" lève de plus en plus le pied dans sa seconde moitié. De toute façon, il faut vivre avec, nous n'aurons plus jamais entre les oreilles les compositions du triangle d'or formé par les albums "Tooth And Nail", "Under Lock And Key" et "Back For Attack". Aujourd'hui, la voix de Don est un peu moins dynamique (pour les raisons que l'on connait), une tonalité douce-amère filtre en permanence, et les parties de guitare de Jon Levin n'ont pas tout à fait le mordant de celles de George Lynch. Mais, nous chipotons un peu, tels de vieux fans aigris, car Dokken a quand même encore de beaux restes devant lui. Nous lui souhaitons vraiment de cotiser le plus longtemps possible pour sa retraite !

Elvira Santa
Photo : DR

Dokken, Broken Bones (Frontiers Records-Harmonia Mundi)
Sortie le 25 septembre 2012
 
Dokken, Broken Bones, video teaser


2.9.12

Sonata Artica, Shiltload Of Money, la vidéo officielle

De tous les albums sortis au cours du mois de mai 2012 chez Nuclear Blast, celui de Sonata Artica est probablement le plus original et le plus varié. Cherchant à briser le carcan du power metal traditionnel, Sonata Artica s'est propulsé dans une autre dimension, prenant de l'altitude face à ses concurrents potentiels. Dans la vidéo du tubesque single "Shitload Of Money", le réalisateur finlandais Tuukka Temonen reconstitue l'univers de Las Vegas qui tourne autour des tables de poker, des filles sexy et de poll dancing. A propos de ce morceau, le leader et chanteur de la formation, Tony Kakko, explique : "Vous ne pouvez pas vendre quelque chose que vous ne pouvez pas racheter. Beaucoup de gens, particulièrement sur Facebook et sur d'autres réseaux sociaux - et ils devraient prendre en compte cet aspect ! - dévoilent leur visage et leur vie privée et donnent ainsi à ces médias la possibilité de marchandiser leur image." Nous voilà éclairé !

Elvira Santa
Photo : Terhi Ylimainen

Sonata Artica, Stones Grow Her Name (Nuclear Blast-Pias)
Sortie le 18 mai 2012


En concert en France :
Le 13/11 - Splenid (Lille)
Le 14/11 - Bataclan (Paris)
Le 19/11 - Transbordeur (Lyon)

Sonata Artica, Shiltload Of Money, official video

5.7.12

Testament, Dark Roots Of Earth, true american thrash

Les thrashers de la Bay Area, vivent avec leur temps. Pour preuve, ils viennent de dévoiler un premier extrait de leur nouvel opus, « Dark Roots Of Earth », sur la plateforme de partage musical SoundCloud. « True American Hate » est un pur produit Testament qui tente de combiner la facette thrash des années 80 (« The New Order », « Practice What You Preach ») avec la facette plus death metal des 90's ( « Demonic », « The Gathering »). La sortie de ce nouvel album est annoncée pour le 31 juillet et l’on retrouve aux manettes le fameux producteur anglais Andy Sneap (Nevermore, Accept, Exodus…). Dans une interview récente pour Decibel magazine, l’imposant frontman Chuck Billy s’explique sur le sujet d’inspiration de « True American Hate » : « Ce titre parle du moment où le gouvernement a décidé d’envoyer des troupes à l’étranger et que nous avons vu, aux infos, tous ces jeunes de moins de 10 ans qui brûlaient des drapeaux américains. C’était assez choquant de voir toute cette génération d’enfants élevés dans une telle haine. Je me suis demandé ce qu’ils deviendraient dans 10 ou 15 ans, avec toute cette animosité accumulée. Cela m’a vraiment frappé au point d’en faire une chanson. » Outre les 9 titres réunis sur « Dark Roots Of Earth », on retrouve dans les bonus des reprises de Queen (« Dragon Attack »), Scorpions (« Animal Magnetism ») et Iron Maiden (« Powerslave »). De quoi saliver à l’avance. Fin juin, Testament a même réalisé une vidéo du titre « Native Blood »  qui, selon Eric Peterson (guitare), a été tournée dans une « réserve indienne » et qui évoque « les gens qui ont été oppressés. Nous n’avons pas réalisé de vidéo depuis un moment donc nous sommes assez excités à l’idée de voir le résultat de celle-ci. » En ce qui concerne ce titre, Chuck est directement concerné par le sujet : « Ce morceau parle de mon héritage en tant qu’indien d’origine. C’est quasiment une « protest song », une façon de faire entendre la voix de tous ces laissés-pour-compte de la société américaine. » Au sujet de cette nouvelle réalisation proprement dite, Billy précise : « Nous avons enregistré ce disque près d’Oakland, aux studios Trident (Pacheco), et Andy Sneap nous a rejoint pour superviser toutes les sessions avec nous, dans la mesure où son emploi du temps le permettait. Au cours de ces dernières années (Sneap a produit « The Formation Of Damnation », « The Gathering » et « First Strike Still Deadly »), Andy a appris à bien connaître le son de Testament et il sait parfaitement ce qu’on veut. Il le sait si bien qu’il n’a pas besoin d’être là physiquement. Et puis, honnêtement, je n’ai jamais entendu de producteur du genre réaliser d’aussi bons mixages ! » Au sujet du morceau qui donne son titre à l’album, Chuck parle d’une « métaphore » : « « Dark Roots Of Earth » évoque Testament en tant que groupe et la façon dont nous constituons une sorte d’arbre avec différentes ramifications… C'est important comme image car chacun d’entre nous est impliqué dans des actions pour la planète et l’environnement. »  Préparez-vous pour la déferlante à la fin du mois !

Texte : Laurent Gilot
Photo : DR

Testament, Dark Roots Of Earth (Nuclear Blast-Pias)
Sortie le 31 juillet 2012

Testament, True American Hate, lyric video
Lire également :
Testament, The Dark Roots Of Earth et un nouveau batteur 
Testament, alive and well 
Testament, The Formation Of Damnation, interview vérité avec Chuck Billy

3.7.12

Armored Saint, réédition du légendaire premier Ep

Le mythique label Metal Blade Records, qui a bercé notre adolescence, va ressortir le non moins mythique premier Ep d’Armored Saint. Programmé pour être dans les bacs à partir du 13 août, ce Ep éponyme proposera les titres de la version originale (« Lesson Well Learned », « False Alarm », « On The Way ») agrémentés des « inédits » suivants : « Stricken By Fate » et « On The Way ». Pour les connaisseurs, ces morceaux ne sont pas vraiment des inédits puisqu’ils figuraient sur la première démo éditée par le groupe en 1982. Cette sortie permet de remettre un coup de projecteur sur la formation californienne qui va donner quelques concerts en Europe dans les semaines qui viennent. A ce propos, John Bush explique : « Je suis très excité à l’idée de jouer ces dates, et, en particulier, celle du festival Sonisphere, ce week-end, parce qu’Armored Saint n’a jamais joué en France. Mais, nous ne nous arrêtons pas à Amneville, nous allons également jouer à Paris (La Maroquinerie, le mardi 10/07 avec Collapse en première partie). Nous sommes également très fiers de jouer au festival Bang Your Head !!! en Allemagne car c’est l'un des meilleurs du genre. Nous allons également nous produire en Suisse et en Hollande, la première contrée européenne visitée par Armored Saint en 1989 ! » Le quintette prévoit de jouer des chansons extraites de tout son répertoire ainsi que des morceaux du très bon petit dernier, « La Raza », sortie en 2010. It's the march of the saint !

Markus Schenker

Armored Saint, Ep, réédition (Metal Blade Records)
Sortie le 13 août 2012

Armored Saint, Lesson Well Learned, video live in Los Angeles (avril 1983)

9.6.12

Jorn, Bring Heavy Rock To The Land, profession de foi

Le norvégien Jorn Lande (Masterplan Avantasia) est le digne héritier des chanteurs légendaires que sont Ronnie James Dio ou David Coverdale. Son nouvel, « Bring Heavy Rock To The Land”, en est une nouvelle fois la preuve. Après 3 années de silence suite à la réalisation de « Spirit Black », Jorn revient avec un nouveau disque, « Bring Heavy Rock To The Land », qui fait déjà œuvre de classique dans le genre. « Je pense que ce disque s’inscrit dans la même veine que les précédents avec une direction musicale plus heavy rock que vraiment metal », précise l’imposant vocaliste. « Mais, comme d’habitude, il n’y a pas qu’une seule direction musicale sur cet album. Il contient une variété de style qui s’inscrive bien entendu toujours dans une veine rock et metal. » Il aura beau vouloir se défaire de l’appellation « metal », il n’empêche qu’elle transpire tout du long de ces 10 morceaux même si le son est cette fois-ci un poil plus "léger" que sur "Spirit Black". Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Jorn a de nouveau travaillé avec le producteur Tommy Hansen dans les studios danois Jailhouse. Côté line-up, on notera le retour de Jimmy Iversen à la guitare qui jouait déjà sur l’album « Spirit Black ». Le duo qu’il forme avec Tore Moren fonctionne à plein régime et donne à Jorn ce son compact et solide qui est sa marque de fabrique. Sur « Bring Heavy Rock To The Land », on notera la présence de deux covers : « Time To Be King » de Masterplan et « Ride Like The Wind » de Christopher Cross. Cette dernière reprise reste tout de même d’un intérêt limité car elle n’apporte rien de plus que la version de Saxon. Ce que confirme, plus ou moins, notre homme : « A l’origine, quand nous avons écrit « Time To Be King », j’avais en tête un arrangement plus rock de ce morceau », explique Lande. « Sitôt l’album de Masterplan réalisé, je ne pouvais m’empêcher de réfléchir à la façon dont le titre aurait sonné si nous avions choisi une option plus « rock ». Je ne sais pas quelle est la meilleure version car, en fait, j’aime bien les deux. En ce qui concerne la reprise de Christopher Cross, j’ai toujours aimé le son « west coast » joué par des groupes comme 10CC, Pages, Santana, Little River Band ou Eagles. J’ai donc pensé que « Ride Like The Wind » serait une bonne chanson à reprendre mais à ma façon. Saxon a déjà réalisé une version dans les années 80 et, finalement, la nôtre est un mélange entre la version originale et celle de Saxon. Il faut dire que c’est un titre assez fun à chanter et à jouer. » Avec plus de 40 albums au compteur, il faut préciser que Jorn est devenu une figure marquante dans le monde du hard rock. « Si vous achetez un album de Jorn aujourd’hui, vous savez ce que vous allez entendre », explique le danois. Egalement au rayon des nouveautés, un double CD/DVD, « Live In Black », va voir le jour en août 2011 et proposera un concert enregistré devant 25 000 personnes le 10 juin 2010, lors du Sweden Rock Festival. A cette occasion, le chanteur a rendu hommage à Ronnie James Dio qui venait juste de décéder. « Un moment très émouvant » pour le blond chanteur. En résumé, « Bring Heavy Rock To The Land » est une bonne synthèse des univers musicaux enfantés par Dio, Black Sabbath, Rainbow et Whitesnake. Du heavy metal/hard rock classique, dont les relents nostalgiques font toujours du bien à nos conduits auditifs. Le « pasteur » Jorn Lande est en croisade, qu’on se le dise.

Markus Schenker
Photo : DR

Jorn, Bring Heavy Rock To The Land (Frontiers Records-Harmonia Mundi)
Sortie le 12 juin 2012


Jorn, Live In Black, trailer

1.5.12

Bonded By Blood, The Aftermath, en route vers l'apocalypse

On ne se sait pas si le calendrier maya - qui prédit la fin du monde pour cette année - a, entre autres, inspiré l'artwork de la pochette du nouvel album de Bonded By Blood... En tout cas, la déferlante sonique promise par ce disque, dont la sortie est annoncée au 2 juillet 2012, laisse présager d'un été apocalyptique. Enregistré en compagnie de Logan Mader (Devildriver, Gojira, Five Finger Death Punch) aux studios Darth Mader de Los Angeles, "The Aftermath" sera le premier album des thrashers réalisé en compagnie du nouveau chanteur Mauro Gonzales (que l'on préfère à Jose Barrales) et du nouveau bassiste Jessie Sanchez. Le batteur, Carlos Regalado, précise : "Nous avons travaillé très dur sur ce disque pendant un an et nous avons réussi à faire ce que nous avions en tête à l'origine. Nous avons appelé notre troisième album "The Aftermath" (ndlr : La conséquence) car ce titre a une signification simple : c'est la conséquence de toutes les difficultés que l'on a affrontées au cours de ces dernières années, des changements de personnel, des soucis imprévus en tournée, des problèmes personnels, toutes sortes d'obstacles qui auraient pu mettre fin à l'aventure Bonded By Blood. Ce groupe, c'est tout pour nous, c'est vraiment ce que l'on aime faire." Et Carlos d'expliquer au sujet de l'artwork de ce nouvel opus : "La pochette de cet album est sans ambiguïté, elle montre ce que la société fait de plus mauvais et comment les choses doivent changer, sinon la terre se révoltera un jour et foutra tout en l'air !" En attendant la parution de "The Aftermath", Bonded By Blood est déjà reparti sur les routes d'Amérique du nord avec Blackguard, Kittie et The Agonist. L'apocalypse attendra bien le mois de juillet...


Dead Zone
Photo : DR



Bonded By Blood, The Aftermath (Earache Records/Pias)
Sortiele2 juillet 2012



Bonded By Blood, Restless Mind, video audio

26.4.12

High On Fire, De Vermis Mysteriis, noir c’est noir

Le nouvel album studio du trio d’Oakland (Californie) traite des « mystères du vers ». Ce titre singulier provient d’une fiction de Robert Bloch (l’auteur de « Psychose ») et l'on retrouve cette évocation du vers dans les mythes de « Cthulhu » de H.P. Lovecraft. Cette source d'inspiration souligne le caractère éminemment mystique d'une œuvre qui fait la part belle à des chansons brutes de décoffrage. Pour ceux qui n’auraient pas suivi tous les épisodes, ce disque est le sixième du groupe à ce jour et, à son écoute, on peut dire que High On Fire n’a rien perdu de sa pugnacité, de sa hargne et de son intensité non feinte. On se remet difficilement du passage de « Serums Of Liao », « Bloody Knuckles » ou « Spiritual Rights ». « C’est un album incroyable », s’enthousiasme Matt Pike (le guitariste, chanteur). « Je pense que c’est un bon compromis entre « Death Is This Communion » (2007) et la noirceur de « Blessed Black Wings » (2005). Il y a plein de passages assez thrash mais il y a également des ambiances proches de Black Sabbath. » Il faut signaler que Matt a quand même incorporé des mélodies sourdes à ces chansons taillées dans la roche monolithique (« Samsara », « Madness Of An Architect »). Au sujet de sa méthode de travail, le groupe s’y ait pris d’une façon différente, par rapport à ses autres enregistrements, pour concevoir ce nouvel opus : « Nous n’avions pas complètement bouclé les compositions », poursuit Pike. « Nous avons attendu le bon moment pour vraiment faire évoluer l’ensemble. Nous avions les bases de chaque titre mais, une fois en studio, il y a eu beaucoup d’improvisation autour des différents morceaux. Ce disque a beaucoup d’âme. » Il en a, certes, mais, néanmoins, nous conseillons aux âmes sensibles de s’abstenir !


Dead Zone
Photo : Tom Couture

High On Fire, De Vermis Mysteriis (Century Media)
Sortie le 23 avril 2012
High On Fire, Serums Of Liao, video audio