Formé en 1982, Leather Angel devait être la réponse 100% féminine à Mötley Crüe. Adepte des clubs du Sunset Strip à Los Angeles, le quatuor 100% féminin était décrit dans Enfer magazine de la façon suivante : "Déballant outrageusement tous les attraits de leur avantageuse physionomie, Leather Angel compte beaucoup sur la qualité de ses formes pour tenter une "profonde pénétration" du marché. Prêtes à tous les sacrifices, nos ravissantes poupées se présentent dans un accoutrement de circonstance, utilisant avec persuasion le cuir, les talons aiguilles et les bas résilles (ah, les bas résille !!!). Si leurs tenues légères réveillent nos phantasmes, l'écoute d'un seul de leur titre suffit à nous faire "débander". En effet, Leather Angel possède déjà à son actif un album qui pourrait en quelques secondes annihiler les effets des plus puissants aphrodisiaques. Elles se permettent même sur ce bout de vinyl frelaté de massacrer le célèbre "Whole lotta love", qui subit la plus horrible défiguration de son histoire !!! Mesdemoiselles, n'insistez plus ! Ce n'est pas les rondeurs de vos hanches généreuses qui sauveront quoi que ce soit." Passons sur le caractère très misogyne des propos du journaliste... Avec le recul, on peut effectivement trouver ce disque de hair metal faible comparé aux autres productions de l'époque (Ratt, W.A.S.P....). Aux débuts des années 80, il fallait une certaine dose de persévérance pour s'engager dans une industrie du disques dominée par les mâles, même si les Runaways avaient laissées entrevoir un espoir. Terry O'Leary (chant), Debbie Wolf (guitare), Cathy Amanti (basse) et Krissi North (batterie) n'ont pas de grandes qualités de songwriter (la reprise du classique de Led Zeppelin n'est pas aussi moite que l'original) mais leur premier EP "We Came to Kill" sur Enigma Records (1983) est une honnête carte de visite. En 1985, après le départ de sa guitariste, la formation change son nom pour Jaded Lady et se sépare après l'enregistrement de 3 démos et une apparition dans le documentaire culte "The Decline of Western Civilization Part II: The Metal Years".
On se souvient encore, non sans une certaine émotion, de toutes les fois où l'on descendait discrètement à la cave (vers 22h50) pour écouter l'émission de l'ami Zégut et appuyer sur les deux touches du magnéto cassette pour enregistrer quelques perles obscures. Cette écoute clandestine du hard rock était presque l'un des trucs les plus licencieux que l'on pouvait faire à l'époque. Camping des flots bleus, Méphisto, gros rougeot, bobonne, le chien méchant 14/18, l'animateur de RTL nous éclatait avec sa galerie de personnes pittoresques et son cri de guerre ("Lusat bande de p'tites graisseuses et bande de p'tits graisseux") hurlé en direct du Grand-Duché du Luxembourg. L'émission de radio, qui récoltait 82,57% des suffrages dans le référendum 1985 d'Enfer magazine, revient aujourd'hui sous la forme d'une rétrospective sonique réjouissante. Entretien avec un tonton Zégut qui n'a toujours pas enlevé les doigts de la prise.
"Wango Tango", quel drôle de nom...
Françis Zégut : Pour faire un peu d'étymologie, ce nom farfelu est une expression argotique anglaise à connotation sexuelle. Quand j'ai fait les maquettes pour l'émission en 1980, sortait un 45 tours de Ted Nugent qui s'appelait "Wango Tango". Le nom était tellement dingue qu'on a choisi ce titre pour faire une émission de metal, au départ le vendredi entre 23 heures et minuit. A l'époque, le metal, comme maintenant, même si ça s'est un petit peu démocratisé, était mis de côté, ces mecs aux cheveux longs, avec des patches, buveurs de bière... Ca a été une expérience extraordinaire qui a duré 10 ans, entre 1980 et 1990.
RTL t'a confié l'antenne pour que tu passes du hard-rock et du metal. Comment as-tu réussi ton coup ?
Je ne sais pas. En tout cas, ça prouve que la radio était différente à l'époque, était moins formatée dans ces années-là. Sur RTL, il y avait aussi WRTL, arrivée une année avant "Wango Tango", il y avait une émission sur les lives, une sur la dance, il y avait Georges Lang, il y avait Jean-Bernard Hebey qui faisait une émission punk et new wave. Un autre courant musical important à l'époque, c'était le metal. Au-delà de l'étiquette qu'on veut bien coller au metal, il existe une musique d'une richesse assez incroyable, parce qu'en partant des bases du blues, on est arrivé à Nine Inch Nails, Faith No More ou Rage Against The Machine, qui ont exploré de nouveaux domaines. Pour moi, c'est un courant musical important : il remplit les salles de concert, les amateurs achètent des disques, font des milliers de bornes pour aller dans un festival, c'est plus que respectable !
Comment est-tu arrivée à cette musique ?
C'est celle de mon adolescence. Quand j'avais 15-16 ans, j'étais un fan, et je le suis toujours, de Led Zeppelin. C'était un groupe extraordinaire, avec des musiciens extraordinaires, chacun avec sa personnalité. Pour moi, une pierre angulaire. Ensuite, il y a eu AC/DC au milieu des années 70. A l'adolescence, on a toujours une musique préférée. Aujourd'hui, c'est le hip-hop ou la dance. Moi, c'était le metal, les guitar-heroes, Jimmy Page, Jimi Hendrix, Jeff Beck, ces gens-là... J'ai gardé tout ça avec moi en abordant les années 80.
Et donc, RTL te confie les clés pour une émission ?
Au début des années 80, on m'a dit, "on cherche de jeunes animateurs, envoyez des maquettes". Moi, j'ai proposé "Wango Tango" au moment où il se passait beaucoup de choses, comme l'arrivée de nouveaux groupes ou l'avènement d'AC/DC en 1980 avec “Back In Black” qui s'est vendu à des dizaines de millions d'exemplaires. Comme j'écoutais du metal, où les mecs jouent de la guitare et gueulent, j'ai décider de présenter l'émission en gueulant !
Ton attitude derrière le micro était effectivement originale !
Je ne parlais pas dans le creux de l'oreille, je gueulais debout. On a cassé un nombre d'enceintes incroyables, car on mettait à fond tout le temps ! Une heure de radio, c'était comme une heure de concert, je jouais de la guitare en carton, j'étais cuit ! J'aurais pu présenter de manière plus calme ou plus érudit rock, moi c'était plus BD, l'univers de Binet. Les Bidochon étaient l'archétype de ceux qui n'aiment pas les jeunes, qui n'aiment pas la musique de jeunes. Au final, l'émission était un mixte de tout ça, des Bidochon et de metal.
Tu pensais tenir combien de temps ?
Au début, je fais une maquette, qui est acceptée. 8 août 1980, je fais mes débuts, qui durent 5 semaines. En même temps que moi arrive une émission sur la new wave, qui dure aussi une heure par semaine. L'actrice Lorraine Bracco, qui a ensuite joué dans les Soprano, vivait à l'époque à Paris, et faisait une heure en parlant de mode et de musique. Fin août, tout s'arrête (Ndlr : euh Francis, si tu as débuté le 8 août, soit ça a duré moins de 5 semaines, soit c'était en septembre ). Bon, je ne sais pas, je me dis, en tout cas, j'ai fait un truc extraordinaire. En fait, il y a tellement de remontées, de gens qui téléphonent, de courriers – à l'époque, pas de mails – que l'émission repart en janvier 1981. Au début, que le vendredi, puis le vendredi et le dimanche, et puis du lundi au vendredi, de 23 heures à minuit.
Je crois que tu as donné un bon coup de pouce à la carrière de plusieurs groupes, français ou étrangers ?
Oui, c'est sûr. Satan Jokers avait une cassette que le groupe m'a amené. Je l'ai diffusée, et ils ont signé chez Phonogram. J'ai aussi diffusé dès leurs débuts d'autres groupes comme Metallica, Mötley Crüe, Iron Maiden, aux débuts des années 80... On était comme des explorateurs dans la jungle, avec notre machette. A l'époque, il n'existait pas de presse metal, pas d'autres émissions de metal... Certains se souviennent, comme les trois que je viens de citer, qui sont dans le coffret Wango Tango, d'autres ont la mémoire d'un poisson rouge. Mais ça, c'est un peu comme tous les artistes. Au début, c'est formidable, "merci, je repasserai", et puis les années passent, le succès grandit, et toi quand tu appelles, on ne te répond plus...
Tu recevais des auditeurs dans ton studio, je crois ?
Oui, plein. Des “graisseuses” et des “graisseux” venaient assister à l'émission, tout le monde était dans le même trip, comme si on était tous à un concert. Il y avait une ambiance de fête, mais professionnelle aussi, car nous faisions bien notre job.
Tu n'as jamais eu de remarques de ta direction ?
Jamais directes. En même temps, l'aventure a duré 10 ans, incroyable. Passer du metal, hurler dans la boîte à tonnerre pendant 10 ans...
“Wango Tango”, c'était aussi un langage. Tu parlais tout à l'heure des “graisseux” et “graisseuses”...
C'était un univers un peu BD, à la Bidochon, où j'avais créé des personnages et des lieux, comme le camping de Flots bleus, le Gros Rougeot, Bobonne, 14-18 (Ndlr : un chien). Il y avait aussi Odette Mouillefarine, Chombier... J'avais même intégré des personnes de la radio. Nous avons eu un patron émérite Philippe Labro : lui, je l'avais mis au camping des Flots bleus, sous le nom de Don Calabro. Sa limousine arrivait au camping à 11 heures, l'arrière à 20 heures ! Un secrétaire général de la radio est devenu Jean-Michel les Dents de requin, et son groupe, les Queues de castor ! Bref, tout un univers loufoque dont je reste très fier.
Un jour, on t'annonce que c'est fini...
Oui, on m'a dit, on change la grille, mais je reste à l'antenne. Il y aura un peu de metal dedans, mais moins. Ce qui provoque pas mal de retours de courrier, auquel le directeur de l'époque renvoyait une lettre-type !
Ta programmation dans Wango Tango était-elle totalement libre ? Aucune pression de la part des maisons de disques ?
Aucune ! A l'époque, je fonctionnais beaucoup aux imports, des disques disponibles à l'étranger et pas en France. Il est souvent arrivé que suite à des passages dans l'émission, des labels se décident à sortir un artiste chez nous. Mais aucune pression.
Tu recevais aussi beaucoup de disques de la part de nouveaux groupes ? Tu écoutais tout ?
Oui. Je lisais les pochettes, je me rencardais à droite à gauche. J'achetais des bouquins aux Etats-Unis que je recevais deux mois après. La curiosité a toujours été mon moteur.
On te parle toujours de "Wango Tango" ?
Oui, partout. L'un des membres d'un cabinet d'avocats à côté d'ici m'a confié qu'il m'écoutait quand il avait 15 ans. Je croise souvent d'anciens auditeurs. Quand je fais des dédicaces pour "Pop Rock Station", on m'en parle. Quand je vais au Hellfest, je serre 2 000 mains.
Pourquoi refaire un "Wango Tango", que ce soit l'émission spéciale ou le coffret ?
Signalons que les titres du coffet CD et du vinyle sont différents. Le double vinyle comprend des petits codes pour aller télécharger des jingles, et on fait une guitare en carton à monter soi-même, avec le mode d'emploi. L'émission, c'est une madeleine de Proust : une heure avec des archives, des interventions de l'époque, et on a remixé tout ça. C'est peut-être aussi le moyen, pour ceux qui n'ont pas connu, ou les curieux, de se dire : on pouvait faire ça à la radio, à cette époque-là. Ca n'existera plus. Peut-être le Net permettra-t-il d'ouvrir d'autres portes...
Comment as-tu élaboré le contenu du coffret ? En te plongeant dans tes programmes de l'époque ?
Tout ce qui est dans le coffet et le vinyle est passé dans Wango Tango. Le vinyle comprend une photocopie de la première émission officielle, le 16 janvier 1981, après les essais en 1980. Tu y retrouveras aussi des titres qui sont dans l'émission spéciale.
Le choix a dû être difficile pour se limiter à une heure d'émission ?
Ah oui ! L'autre problème, c'est que pour retrouver des archives, à l'époque, on n'avait pas de numérique. Des bandes, des cassettes, oui, mais rien en numérique. Pareil pour les photos . J'ai quand même mis la main sur quelques archives. Joachim Garraud, un DJ qui a travaillé avec David Guetta, fan de radio, fan de metal quand il était plus jeune, m'a enregistré à l'époque. Notamment les pubs que je faisais en hurlant : on en retrouve deux, une pour un magazine qui n'existe plus, "Rockland", et une autre pour "Tiercé Magazine", avec Pierrette Bres, ça vaut son pesant de cacahuètes. Un jour, Garraud est venu me voir avec deux CD. Il m'a dit qu'il était fan. J'en ai extrait des bouts. Dans cette heure, on a essayé de placer des petits trucs significatifs, un bout de Gros Rougeot, une publicité, etc. Au final, ça fait comme une vraie émission de l'époque !
On a récemment réécouté le très bon premier album éponyme de la formation suédoise sortie en 1983 (distribué en France via Bernett Records) et on s'est demandé ce qu'avez bien pu devenir ce groupe partit en fumée deux ans plus tard, après la réalisation de son second Lp, "Electrickiss" (1984). En dépit d'une attention de plus en plus grande de la part de la presse musicale spécialisée, Torch s'est séparé en 1985 avec à son actif, deux Eps (l'excellent "Fireraiser", "Bad Girls") et deux albums (cités plus haut), sous haute influence métallique du moment (Judas Priest, Accept...). Le batteur Claus Wildt est parti s'installer aux USA pour rejoindre le guitariste italien Alex Masi, les guitaristes Chris First et Steve Streaker ont rejoint Crystal Pride alors que le chanteur Dan Dark est devenu le frontman d'un groupe de reprises. En 2009, c'est ce dernier qui a pris, le premier, l'initiative de ressusciter Torch en enregistrant "Dark Sinner", une compilation d'une quinzaine de morceaux (plus 2 inédits jamais sortis) issus des albums passés des suédois. Le 15 novembre dernier, la formation originale s'est réunie pour un concert dans le cadre du festival sur mer Rock At Sea. Vous trouverez ci-dessous deux vidéos de la performance énergique du groupe qui vit comme une seconde (et dernière ?) jeunesse avec un Dan Dark plus Udo Dirkschneider que jamais. On n'a plus qu'à croiser les doigts pour que le label suédois Sword Records renaîsse de ses cendres afin de signer un nouveau contrat discographique avec Torch. A suivre...
Alors que le groupe 100% féminin des années 80 se préparait à revenir sur le devant de la scène cette année, la guitariste fondatrice de Vixen, Jan Kuehnemund, est malheureusement décédée d'un cancer, début octobre, à l'âge de 51 ans. Nous avons donc voulu, en quelque sorte, lui rendre hommage avec ce concert enregistré lors du spring break de 1989, à Daytona Beach (Floride). Au programme, trois titres extraits du premier album éponyme sortie l'année d'avant : "Love Made Me", "Edge Of A Broken Heart" et "I Want You To Rock Me". Un document culte à voir ou revoir...
Comme le Neo Thrasher qui n'avait de neo que le nom, le fan de black metal est une vieille tradition du metal issu des années 80. On pense souvent que celui-ci est né avec la haine du catholicisme et une envie irrépressible de mettre le feu à des églises en bois. Mais, que nenni, il a surtout passer un peu trop de temps dans les mondes médiévales virtuels (Donjons & Dragons, World Of Warcraft, etc...) ou à lire des comics horrifiques. Depuis Hellhammer ou Immortal, son look a très peu varié en 20 ans. Evidemment, la grosse hache de l'illustration ci-dessous est à prendre au second degré ! Voilà le texte de présentation pour les anglophiles : The black metal knight is an odd, multifaceted creature; when he is not adorned in his elaborate band getup, he wears green sweatpants and arizona wolf tees.
this guy has dreams of one day relocating his band to norway, but in the meantime settles for his mom’s basement. he tries to make ends meet by working at the local comic book store, where he passes the time playing d&d and world of warcraft. with his career choice being unprofitable, he has suffered a series of financial setbacks that relate back to the upkeep of his image. two months worth of paychecks have gone towards having a frank frazetta clone paint his band’s cd cover. in addition, his stage getup has put him well over $800 in debt to the home depot and various bondage stores. if that wasn’t enough, medical bills have been piling up- the fearless knight suffered from a severe case of frostbite while filming a music video during a blizzard. regrettably, the aforementioned music video has enjoyed but 33 views on youtube to date.
the black metal knight recently suffered from perhaps the greatest embarrassment of all while onstage at the local dive bar. drunk past the point where he could comprehend his actions, the "kvlt" one accidentally applied his corpse makeup in a manner reminiscent of wcw’s sting. fortunately for him, his drummer was also inebriated and emerged as a passable gene simmons.
unlike his predecessors, he has never set a church on fire. he has, however, slipped and burnt his hair with his mom’s straightener.
Vu sur le site dodi.nu, le portrait type du nouveau thrasher. Ce millésime 2013 n'a pas grandement évolué depuis les années 80. Le thrasher a conservé sa casquette Suicidal, son bandana gavé de sueur, sa cartouchière jaunie, sa veste sans manches à patches, ses baskets blanches Nike et son jean troué aux genoux. Aujourd'hui, seul petit changement, il porte une barbe mais il ne se lave toujours pas les cheveux une fois par semaine (voir l'illustration de son look ci-dessous). Voilà le texte original pour les anglophiles :
To most thrash fans, the “big four” consists of Metallica, Megadeth, Anthrax and Slayer. To the unsuspecting passerby of a thrash fan, the “big four” consists of indescribable odor, questionable stains, yellow teeth and unkempt lice infested hair.
No neo thrasher would be complete without his “kutte” or “battlejacket” or “smelly vest with way too many patches”. The kutte is the thrash equivalent of a TGI Fridays waitress vest, the more flare the merrier. Spending endless hours scouring ebay for patches and bedazzler replacement parts, he hardly has any time at the end of the day to watch any of his 80’s VHS troma movies. On a number of occasions his mother has snuck into his bedroom in the basement in an attempt to febreze his beloved battlejacket, but has ultimately failed as it seems he never removes the vile vest.
Stuck without a job, a futon covered in beer cans, a Metallica with short hair, a boom box that eats cassettes and a shower that hasn’t felt his presence in months, the Neo Thrasher seems to be at his lowest. Fortunately there is a kegger behind the abandoned gas station this Friday.
Comme chaque année à cette période, il est temps de sortir du grenier quelques bonnes vieilles pépites qui vous donneront envie de fêter Halloween en beauté. A tout seigneur, tout honneur, on commence par les teutons d'Helloween avec le classique "Halloween". Suivent, dans l'ordre d'apparition sur la page, Kiss, Halloween (le groupe de Detroit des années 80), King Diamond, Ozzy Osbourne et, pour finir d'une manière apocalyptique, le nouveau clip de Kataklysm ... Happy Halloween !
Elvira Santa
Helloween, Halloween
Kiss, Detroit Rock City (The Paul Lynde Halloween Special - 1976)
Toujours dans son dossier consacré au hard rock en 1981 ("le chant du metal"), Rock & Folk écrivait à propos des cinq de Sheffield formant Def Leppard : "Considérés comme le fer de lance de la renaissance du hard anglais, ces cinq jeunots du Yorkshire (Sheffield) jouent un hard raffiné, juvénile et mélodique (Thin Lizzy) avec le but avoué de s'imposer aux USA où ils tournèrent avec Ted Nugent et Scorpions. En 79 sortent un maxi-single sur leur propre label, puis signent chez Phonogram. Un bon premier disque produit par Tom Allom (Judas Priest), mais échec au festival de Reading. La scène reste encore leur point faible. Seraient-ils la souris que l'on voudrait faire passer pour une montagne ?". Comme vous le savez, depuis, la souris Def Leppard est devenue une très grosse montagne qui a encore fait parler d'elle récemment avec la tournée "Hysteria Live" !
ES La presse metal à 30 ans [#2] La presse metal à 30 ans [#1] Def Leppard, Long Way From Home, Live at Reading festival, 1980
Def Leppard, Lady Strange, Live at Reading festival, 1980
Def Leppard, Animal, Live at The Joint - Hard Rock Hotel, 2013
Def Leppard, Let's Get Rocked, Live Hellfest 2013
Dans la série "Leurs articles n'ont pas été très prophétiques", voilà le court focus qu'Enfer Magazine faisait, dans son dossier "Spécial Californie" (mars 1985), sur Saint Vitus : "1 maxi single, 1 album en prévision (SST Rec.). Hyper heavy, ferait passer TROUBLE pour SLAYER. Donc abominable !". Huit albums plus tard, la formation de Los Angeles est toujours en activité et s'est même permise de sortir un très bon nouvel album, "Lillie F-65", en 2012. A noter que, deux ans plus tôt, le label d'origine de Saint Vitus, SST Records, a ressorti en vinyle leurs premiers albums, preuve, s'il en est, que le groupe a tout de même marqué les esprits avec son doom pachydermique.
En 1981, dans un dossier consacré au hard rock ("Le chant du metal"), Rock & Folk décrivait Iron Maiden de la façon suivante : "Bien plus que le concurrent direct de Def Leppard, s'affirme comme le véritable leader de la nouvelle vague hard. Fondé en 1976 à Londres, le groupe a déjà conquis un énorme public, et ce grâce à ses prestations scéniques, la production de Martin Birch et un habile marketing : l'inspiration macabre vient de chez Black Sabbath et la musique aux trois quarts de Deep Purple. Fonceur, ardent et batailleur, ce hard direct, sans grandes finesses, n'en reste pas moins du déjà vu travesti en goût du jour."
On vous laisse méditer sur ces bonnes paroles qui forcément, avec le temps, font un peu ricaner, surtout quand l'on connait la carrière exemplaire d'Iron Maiden au cours de ces 30 dernières années. Les journalistes ne sont donc pas toujours des visionnaires...
En décembre 2012, le label Roadrunner faisait gagner des picturediscs, en édition limitée, du mythique single "No Presents For Christmas" par King Diamond. Mythique, pourquoi ? Tout d'abord le disque est sorti, à l'origine, le 25 décembre 1986 et il est aujourd'hui réédité en vinyle 25 ans après sa première commercialisation. Il faut également dire que "No Presents For Christmas" est le premier titre enregistré par le chanteur maquillé en solo après son départ de Mercyful Fate. C'est également l'un des morceaux les plus connus de la formation qui comprenait, à l'époque, : Michael Denner (guitare, ex-Mercyful Fate), Andy LaRocque (guitare), Timi Hansen (bassiste, ex-Mercyful Fate) et Mikkey Dee (batterie, actuel Motörhead). A noter que "No Present For Christmas" figure sur la réédition du premier album du groupe : "Fatal Portrait" (1986). Alors, est-ce que Kim Bendix Petersen (aka King Diamond) va réussir à passer par votre hotte ce Noël. A vous d'en décider...
Alors que le groupe fête ses trente années de carrière, retour en arrière sur l'une des premières interviews accordées à la presse française à l'occasion de l'édition 1984 du festival Aardschok à Zolle (Hollande). Extraits choisis d'un entretien culte réalisée par Bertrand Alary (Metal Attack).
Cette émission, présentée par Jean-François Bouquet (alias Jeff), le rédacteur de Metal Attack, au cours de l'été 1984, est la seule émission de hard rock qui ait existé sur TF1.
Remerciements à HardForceTV et à Patrick Goret qui a réussi à numériser cet
enregistrement d'époque disparu des archives de la télévision française.
LG
Les tympans fêlés, émission N°2 (Sammy Hagar avec H.S.A.S., Girlschool et Bon Jovi)
L’éditeur Bazillion Points Books (qui vient de sortir le livre « Dirty Deeds, My Life Inside/Ouside Of AC/DC » de Mark Evans aux Etats-Unis) réalise, au cours du mois de décembre, un livre intitulé « Murder In The Front Row : Shots From The Bay Thrash Metal Epicenter » qui réunit les photos des années 80 d'Harald Oimoen (bassiste de D.R.I.) et Brian Lew (fondateur du cultissime fanzine Whiplash). Dans cette mine d’or, on se plaira à revoir (pour ceux qui ont conservé le deuxième volet du dossier "Spécial Californie" d'Enfer Magazine N°21), ou à découvrir, les premières photos du fameux Big Four : que ce soit celles de Dave Mustaine du temps où il officiait au sein de Metallica, d’un concert de Slayer dans un parc (très "bucolique"), du tout jeune bassiste Cliff Burton avec les four horsemen, d’une prestation de Tom Arraya & Co maquillés (pour la première et la dernière fois), etc… Harald et Brian jettent un œil sur cette période qui a vu l’émergence de la scène métallique de San Francisco au sein de différents clubs mythiques : The Old Waldorf, The Stone, Ruthie's Inn, The Omni. On croise également quelques figures locales de l’époque comme le stage diver Toby Rage, le manageur Debbie Abono (Possessed, Forbidden...) ou Paul Baloff d’Exodus. Les autres formations (hors big four) ne sont pas oubliées : Exodus et Gary Holt, Possessed lors de la sortie de « Seven Churches », Vio-Lence à ses débuts avec Robb Flynn (Machine Head), Death Angel ou Testament, du temps où le groupe évoluait sous le nom de Legacy. Harald précise : « Je suis très heureux de pouvoir publier ces photos. C’est le témoignage d’une époque où il y avait une véritable communion entre les groupes et les fans. Il n’y avait pas de barrière et c’était vraiment magique d’être un metalhead de la Bay Area à cette époque. » Ce livre ne retrace pas l’histoire complète de cette période (même s'il contient des notes de Ron Quintana - créateur du fanzine Metal Mania à l'origine du nom de Metallica-, Gary Holt - Exodus -, Alex Skolnick - Testament - et Robb Flynn), il se veut plutôt être une vraie capsule temporelle de cette époque dorée. Au final, on se retrouve avec 300 pages qui mettent en valeur ces jeunes groupes qui ne demandaient qu’à exploser à la face du monde. Ce fût le cas pour nombre d’entre eux.
Dead Zone
Murder In The Front Row : Shots From The Bay Thrash Metal Epicenter (Bazillion Points)
On se souvient encore, non sans une certaine émotion, avoir acheté le premier numéro d'Enfer Magazine en avril 1983 (il y avait Def Leppard en couverture et on parlait de Venom et Accept !). On vient de fouiller dans
Cet album culte combine à la perfection motifs vocaux élaborés et harmonies de guitares travaillées. Je me souviens l’avoir acheté le jour de sa sortie, rien qu’à la vue de la pochette et sans connaître quoi que ce soit sur ce groupe. A l’origine, Praying Mantis est un quatuor anglais formé en 1974 par deux frangins d’origine
Certains d'entre vous ont peut-être fantasmé sur les quelques pochettes ici réunies. voilà en tout cas une première sélection de visuels à haut pouvoir thermique...
En plus de 30 ans de carrière, le léopard sourd nous a gratifié d'un nombre considérable de hits. Raison de plus pour rassembler quelques vidéos emblématiques autour de cette thématique.
Juste pour le plaisir des yeux et des oreilles, voilà une sélection de dix vidéos avec des filles qui hurlent, ou pas, qui jouent parfois de la guitare, qui agitent leur chevelure dans tous les sens pour exciter nos sens et mieux jouer de leurs charmes. Au programme de cette sélection : The Agonist (photo), In This Moment (pour une reprise vitaminée de Blondie), Kittie, Arch Enemy, Lacuna Coil, Hysterica, Echoes Of Eternity, Sirenia, Nightwish et Crucified Barbara... Enjoy !