Journée 2. Journée de la tyrolienne. Journée du soleil. Et toujours week-end des musiques extrêmes. Les groupes du Hellfest balancent leur son sans complexe et toujours dans le respect de ce bon esprit ambiant. Retour sur cette journée avec quelques vidéos de prestations live explosives.
Annulée le vendredi du fait du show spectaculaire de Rammstein, une tyrolienne fait son apparition au Hellfest, traversant le champ devant les deux Mainstage. Toute la journée, les plus chanceux auront pu admirer une vue inédite sur le festival. Avec la grande roue, le Hellfest continue sa mutation en offrant continuellement de nouvelles surprises. À quoi aurons-nous droit l’année prochaine ? Un parc à thème à côté de l’entrée ? Why not !
La tyrolienne débite un flux continue de fans se prenant au jeu des acrobaties les plus délirantes pour The Descent (nom officielle de l’attraction).
Discharge, le mythiques groupe ayant inspiré des générations de musiciens, nous a montré que même en 2016, le hardcore punk était toujours vivant. Et en plus, ils ne paraissent pas si vieux les vioques britanniques. La Warzone n’était pas remplie, mais le public des premières heure s’est tout de même montré !
Il faudra évidemment attendre la fin du show pour que Disturbed joue le fameux "Down With The Sickness". Avant cela, le groupe qui revient enfin sur le devant de la scène a enchainé ses plus gros titres. La dernière demi-heure était pourtant dédiée à de nombreuses reprises dont le punchy "Killing In The Name" de RATM. Toujours aussi efficace, c’est d’ailleurs le titre qui fera le plus bouger le Hellfest durant ce concert. Car tout n’était pas parfait, cela manquait un chouilla de rythme et la voix n’était pas parfaite. Un retour de Disturbed satisfaisant mais sans plus.
Sixx AM, le groupe de l’ancien bassiste leader de Mötley Crüe, fait monter les choristes (forcément) sexy sur scène pour un show somme toute très formaté mais efficace, où l’on se rappelle avec émotion (?) cet hair metal des années 80-90.
Les années 80 sont là, et on peut le dire, les papys des Foreigner ont envoyé le meilleur show du samedi sur le Hellfest 2016. Alors oui, ce n’est pas vraiment du metal, mais nous avons ici des hymnes universels, à la manière du mythique « I want to know what love is » de 1984 entonné par la quasi intégralité des festivaliers, tous âges et styles confondus. Vous l’aurez comprit, ça a envoyé du love hier sur le fest, créant ces moments magiques à la manière d’un Status Quo l’année dernière, quand toute la zone chante. Alors oui, il n’y avait rien d’original, rien de fou, mais le boulot est fait et le public chante, qu’il s’agisse des enfants ou des parents, les premiers ayant d’ailleurs été certainement conçus par les second sur les mêmes hymnes. Et comme l’a si bien dit Mick Jones : « Thank you for sharing the love ».
Alors oui, on attend d’un Guitar Hero qu’il joue à la perfection les morceaux qui ont construits le mythe, et à ce jeu, Joe Satriani excelle et offre comme à son habitude une prestation de haute volée. Mais si la perfection technique est là, on peut aussi lui reprocher son manque d’âme, le spectacle étant finalement assez lisse.
Les finlandais de Moonsorrow offrent un show finalement original, mêlant les influences pagan et folk metal avec une touche de black metal. L’ensemble est réussi et fait bien bouger le Temple.
« Forty… and fucking it ! » Pour leur grande et immense carrière, c’est Twisted Sister qui s’offre la tête d’affiche du Hellfest 2016. Le glam metal historique vit ses dernières heures de gloire (en attendant la reprise par les parodiques Steel Panther). Le public du Hellfest est conquis par ce concert très rock and roll, s’achevant sur une promesse de « dernière tournée, par comme Scorpions… ». On leur dit à l’année prochaine quand même ou pas ?
Pour ceux qui ne vivent que par le grindcore, Napalm Death a assuré sur Altair, rassasiant les foules pendant que Fu Manchu en faisait planer d’autres sur la Valley. Bref, encore une nouvelle journée sur Clisson, Rock City.
Et pour finir en beauté, en suite directe du show des Twisted Sister, un grand hommage à Lemmy Killmister, leader de Motörhead, a été rendu. Le feu d’artifice grandiose (comme l’année dernière) a même écrit RIP LEMMY dans le ciel clissonnais. Un bel hommage, en plus de la géante statue qui trône au sommet de la Warzone.
Source : Oblikon Lifestyle
Joe Stariani, Live Hellfest 2016, 18/06
Entombed A.D., Live Hellfest 2016, 18/06
Napalm Death, Live Hellfest 2016, 18/06
Archgoat, Live Hellfest 2016, 18/06
Primordial, Live Hellfest 2016, 18/06
Asphyx, Live Hellfest 2016, 18/06