Pour ceux qui ont le moral dans les chaussettes, la tête dans le sac, l'envie de marcher un peu trop près du bord sur les quais du métro, ce disque va très certainement vous donnez l'impulsion nécessaire pour en finir une bonne fois pour toute... Trêve de plaisanterie, on ne souhaite vraiment pas que ce disque vous fasse pénétrer dans l'au-delà mais qu'il vous en donne juste un avant-goût. Produit par Chris Fielding (Electric Wizard) et enregistré en 6 jours dans la campagne du comté de la Cornouailles (extrême sud-ouest de l'Angleterre), "Consolamentum" montre une formation qui aime s'entourer d'un halo de mystère (cf. La pochette enfumée), développer des ambiances lourdes où les guitares de deux préposés (Steve Mills et Alex Kearney) grésilles, déchirer la chape de plomb avec des solos stridents, proposer des titres de 2 minutes ou de 12 minutes, voire psalmodier des paroles sur le diable ("Gnosis" avec la voie inquiétante de Sharie Neyland). En sept titres, les Wounded Kings tentent de donner une forme à l'invisible, de dessiner les contours de l'impalpable, ou, tout du moins, de les imaginer, d'en livrer une vision bien à eux à travers ce second effort convaincant.
Dead Zone
The Wounded Kings, Consolamentum (Candlelight Records)
Sortie le 24 février 2014
www.facebook.com/thewoundedkings
The Wounded Kings; Consolamentum, video teaser